Bien avant d'être le nom associé à l'une des plus anciennes compétitions de surf de France, Maider Arosteguy était une femme amoureuse de l'océan qu'elle affectionnait au point de s'y baigner tous les jours avec ses amis de l'association Biarrotte des "Ours Blancs". Malheureusement le 8 Avril 1984 marque le jour de la baignade de trop pour cette figure emblématique de la ville de Biarritz. En hommage à cette dernière, Robert Rabagny (oui oui l'indien du B.O) a décidé de créer cette compétition de surf rassemblant les meilleurs surfeurs français et européens qui se déroule lors des weekend de Pâques. Voilà pour "la petit histoire"...
C'est aujourd'hui une "classique" qui fête ses 27 ans, le cap de la trentaine s'approchant à grand pas. En ce weekend de Pâques les cloches avaient évidemment porté des oeufs en chocolat, mais également du vent, trop de vent ce qui malgré une belle houle, a très fortement dégradé le plan d'eau le rendant très technique. Cela n'a pas empêché les quelques 200 concurrents de surfer du samedi au lundi. (Ici Patrick Beven)
Les finales ont été suivies par un public présent malgré le temps indécis, c'était pas Beyrouth non plus mais l'ambiance était là, tout particulièrement "en-haut" au casino.
Des vagues techniques, et du beau monde en finale chez les filles avec Maud Lecar, Fanny Brice (photo ci-dessus), Justine Dupond (ci-dessous) ou encore Alizé Arnaud.
Les finales se sont jouées de manière tactiques, la sélection des vagues primant, à ce jeu là c'est Maud Lecar (sociétaire du club de Saint-Martin dans les Antilles, quand je vous disais que les surfeurs venaient de toute la France, c'était pas du bluffe - ci-contre), Justine Dupont termine seconde, Arnaud Alizée vient compléter le podium.
Du côté des garçons, le niveau de la finale promettait du beau spectacle et ce grâce aux quatre finalistes:
Ici Jules Thomet de l'Anglet Surf Club
Avec un surf tactique et engagé, c'est P.V Laborde (ci-dessus) qui l'emporte en Open chez les gras, Patrick Beven termine second (photo n°1) et Jules Thomet troisième. Hugo Palmarini boucle cette finale en quatrième position mais garde le sourire ce qui illustre bien l'esprit de cette compétition qui est devenue au fil des ans une grande réunion des compétiteurs avant leurs départs pour les différentes compétitions autour du monde.
À noter qu'il se pourrait bien que le Maider Arosteguy prenne pour son 28ième anniversaire une envergure plus importante encore puisque l'épreuve pourrait être inscrite au circuit Pro Junior de l'ASP.
Les révisions pour les partiels reprennent pour moi, en vous souhaitant une joyeuse Pâques bien en retard.
See you
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